Une pratique indolore, rapide et aussi efficace qu’un test PCR
Une équipe de recherche française basée à l’école vétérinaire d’Alfort dans le Val de Marne a étudié l’année dernière la capacité des chiens de l’équipe cynophile des pompiers à identifier des personnes porteuses du virus. Ces bergers belges comptent parmi les chiens les plus intelligents et sont dotés d’un flair remarquable. Habituellement, ils sont entraînés à retrouver des victimes ensevelies sous les décombres, mais pour l’expérience, ils se sont prêtés au jeu.
Des échantillons de sueur sont placés dans des cônes. Certains proviennent de personnes atteintes du covid-19, et d’autres de personnes saines, toutes volontaires. Le chien est amené à renifler chaque échantillon et doit « marquer », c’est-à-dire s’arrêter et aboyer devant l’échantillon des malades. L’exercice montre un taux de réussite du chien de plus de 90%, ce qui équivaut environ à la fiabilité d’un test PCR.
Cette pratique est utilisée dans certains pays étrangers, malheureusement le gouvernement français ne l’a pas reconnu officiellement, ce qui fait que son usage est impossible pour le moment en France. En attendant un éventuel feu vert, l’association Handi’chien, qui entraîne les chiens d’assistance, a mis en place une formation.