Soirées, weekends et jours fériés, vers qui se tourner en cas d’urgence ?
Avec la croissance démographique exponentielle sur le bassin annécien, le nombre d’urgences vétérinaires a lui aussi fortement augmenté ces derniers mois, si bien que les services d’urgence ont du mal à répondre à la demande. Certains soirs, il faut compter plusieurs heures d’attente avant d’être reçu par un vétérinaire.
Face à ce constat, les vétérinaires d’Annecy se sont réunis le mois dernier pour trouver une solution. Après avoir fait le bilan de la situation et des points à améliorer, un consensus s’est installé sur l’organisation des urgences vétérinaires sur Annecy. En voici les grandes lignes.
Tout d’abord, il convient de garder à l’esprit que la permanence, la continuité de soins et la gestion des urgences sont une obligation déontologique pour chaque vétérinaire. Cela veut dire que les modalités de prise en charge d’un animal en dehors des heures d’ouverture d’une clinique ou d’un cabinet vétérinaire doivent toujours être clairement détaillées aux clients. En ce sens, le premier réflexe à avoir en cas d’urgence est d’appeler son vétérinaire traitant, même s’il est fermé : son répondeur indiquera la bonne démarche à suivre.
Par ailleurs, une dizaine de cliniques vétérinaires annéciennes collaborent pour le partage des gardes de soirs, weekend et jours fériés : il s’agit de SOS veto. La liste exhaustive des cliniques appartenant à ce groupement ainsi que le numéro de téléphone unique d’appel en urgence est disponible sur leur site internet. C’est ce numéro qu’il faut appeler en priorité par un client suivi dans l’une des cliniques partenaires.
Enfin, lorsque la gravité de l’urgence le justifie, le Centre Hospitalier Vétérinaire de Saint Martin de Bellevue accueille les animaux domestiques 24h/24 et 7j/7. Cet hôpital vétérinaire dispose de tout le matériel et le personnel nécessaires à la gestion des cas compliqués et des soins intensifs, de jour comme de nuit.
Les vétérinaires d’Annecy espèrent qu’en respectant cette organisation « hiérarchique », les urgences seront mieux réparties sur l’agglomération et la prise en charge des animaux malades ou blessés n’en sera que plus efficace.
